Heure de réveil : 1h09, 4h49 (pfff)
Je suis épuisée. Je suis épuisée tous les jours mais là j’ai qu’une envie : dormir, longtemps. Et devant mes yeux j’ai que le vide. Du coup ce billet me semble très moyen (je ne devrais pas dire ça en début de billet, c’est complètement con, ça revient à dire « ne me lis pas » ou « ce billet est dispensable », heureusement que je fais jamais ça)(Oups.)
L’Enfant a été malade donc tout mou, mais je n’ai pas réussi à décrocher de mes stress et je fais des nuits de plus en plus hachées. J’ai pris des engagements militants que je ne peux pas tenir et je m’en veux. J’ai rien avancé de mon côté et je me demande à quoi bon me fader un deuxième PDF…
…et je me suis laissée bercer par la musique pendant 15 mn sans m’en rendre compte.
Parlons de la fatigue, ce matin, tiens.
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J’ai toujours été crevée😴 je crois. Je ne me souviens que vaguement « avant » mes 20 ans j’ai été fraîche et dispose. N’empêche, normalement, et c’est toujours le cas, tu me poses n’importe où, je peux m’endormir assez rapidement.
Mon record a été dehors sous la pluie sous 0,5 porche pour me protéger. J’ai dormi 3h comme ça. Et le lendemain, c’était atroce mais c’était pas à cause de la fatigue, je dormais sous la flotte parce que mon ex avait refusé de me laisser rentrer.
Très très très bizarrement, à partir de 15/16 ans, j’ai eu des phases d’insomnies brutales (j’en avais avant mais c’était moins difficile). J’identifie ça à des phases de manie, avec mon éclairage adulte. Je ne dormais pas, j’étais hyperactive et ça durait jusqu’à ce que je m’épuise ou me blesse. Ouais, en connaissant la bipolarité, maintenant, je comprends mieux.
D’ailleurs, ado, mes phases maniaques m’ont causé par mal de soucis, dont celui de dormir dehors. J’aurais bien aimé être sous traitement à ce moment là parce que j’ai fait un paquet de conneries. Mais les psy mettaient ça sur le compte des multi-trauma donc j’étais forcément dépressive et mes « crises » étaient en fait totalement mon état normal (heureusement que non parce que j’ai fait de la crise psychotique sévère à ce moment-là et j’ai vraiment eu du bol d’être là pour en parler).
Puis, oui, y’a les médicaments.
Je prends du Tramadol (je vais devoir augmenter le dosage, rapport à la douleur, et je suis assez deg, j’étais descendue au mini), j’ai des anxiolytiques, des antidépresseurs, du Lithium et d’autres trucs. Je pense que tu colles ma posologie telle quelle à n’importe quel organisme vivant, il tombe dans le coma.
Quand j’ai débuté les injections d’anti-TNF et…durant toute la phase où ça fonctionnait (je vois Dr Méchant de Cochin le 1er octobre, wish me luck), j’étais à la limite de la narcolepsie. J’avais des coups de barre tellement puissants que je m’endormais n’importe quand, n’importe comment.
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A vrai dire, ça m’a rappelé l’état de fatigue que j’éprouvais durant ma grossesse. J’ai découvert mon enceinteté après un mois. J’ai assez rapidement relié ma FATIGUE INTENSE à la grossesse. Je n’avais JAMAIS été aussi fatiguée que ça, jamais. Et je n’arrivais pas à me reposer, j’ai rapidement eu les jambes lourdes et sans repos. Donc je faisais par cycles de 90mn, réussissant parfois à enchaîner 2 ou 3 cycles, rarement plus.
Cette fatigue m’a semblé assez proche de celle que j’allais connaître ensuite avec les anti-TNF.
J’ai eu des moments où j’avais envie de pleurer de ne pas réussir à dormir. Puis le manque de sommeil ça joue beaucoup sur le cognitif (genre là je fais des fautes de frappe en permanence parce que je suis pas), tu te retrouves à fixer le mur comme s’il allait pouvoir t’apporter la réponse et t’indiquer quel est le sens de la vie.
Dans le mur.
Le sens de la vie, il est dans le mur.
Parce que tu peux t’assommer avec un mur.
Et cette sensation de vide…normalement, si je regarde en moi-même, je trouve des tas de conneries à écrire. Là, non, j’ai juste un salopard de mur qui me nargue avec son immobilité.
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Aparté : je sais qu’il y a « des traitements ». Je le sais parce que j’ai essayé tout ce que j’ai pu trouver. Oui je suis supplémentée, oui je suis anémiée mais c’est relié à l’inflammation en plus du sommeil, non, je ne peux pas arrêter tel ou tel truc comme ça. Et je ne prendrai pas de somnifère, mon ordonnance est déjà assez longue comme ça.
Donc si tu as de bons conseils en phytothérapie à donner, n’oublie pas d’indiquer les effets secondaires et interactions médicamenteuses, merci (oui je pense à la Mélatonine, non, pas toi, Mel, l’autre, la chimique qui est beaucoup moins cool que toi).
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Je viens de me perdre dans « Crystals » de Professor Kliq (c’est plutôt funky, tu peux y aller), par exemple. J’ai laissé mon esprit dériver et pouf pouf.
Ah vi le cognitif.
Oui, c’est important, cette histoire. Quand tu es fatiguée, ton cerveau a du mal et ça fait n’importe quoi niveau psychomoteur.
Ces moments là sont ceux où je met des croquettes dans le petit dej de l’Enfant, où je donne du café en grain aux chats au lieu de croquettes, où je reste mille ans à regarder ma bouilloire éteinte qui ne chauffe pas.
Je sais que t’as des moments comme ça. Et si tu te sens de les raconter en commentaires, je te lirai avec grand intérêt. Cela me permettra de me sentir moins seule 😊
Tu lis beaucoup moins bien, beaucoup moins vite, en étant fatiguée. Tu prends des décisions hâtives. Tu ne fais pas preuve de la même qualité de jugement qu’après une nuit de 8h sans interruption.
Je pense sincèrement que la fatigue fait intégralement partie du système de domination dans lequel on se retrouve. Une salariée épuisée n’aura pas toujours la force d’aller en réunion syndicale. Elle va subir, subir, subir, jusqu’à ce que ça casse.
Non, ce n’est pas un « complot », plusieurs patrons de par le monde ont dû réaliser la même chose : une employée qui ne dort pas et qui gagne peu est une employée soumise. T’as pas le temps de réfléchir, tu penses au ralenti et il faut compenser. Donc tu coupes les choses non vitales pour le boulot et tu enquilles. C’est une fois sous la douche, le soir, que tu réalises qu’une fois encore tu t’es faite enfler par le capitalisme.
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On peut se faire très rapidement enfermer dans un boulot, comme ça. C’est trop compliqué de changer, on sait ce qu’on gagne mais pas ce qu’on perd. Ou l’inverse. T’as compris.
T’es crevée en partant, t’es crevée en rentrant, on t’essore jusqu’à la mort et t’es tellement épuisée que tu ne t’en rends compte que très vaguement parce qu’il est déjà 21h, où est ta vie ?
J’ai beaucoup de mal à comprendre aussi les gens qui se glorifient de faire 60h/semaine. Ah oui t’es sans doute extrêmement bien payée, c’est ça ? Non, même pas ? Si ça se trouve il te faut 60h pour faire ta semaine mais une autre personne mettra moins de temps, ça veut dire quoi, d’être contente de se faire exploiter ? C’est une vraie question, j’ai été cadre et ETAM (j’ai plus le nom mais c’est employée qualifiée je sais pas quoi) au forfait jour, je me suis cramée dans les deux. Moi j’ai pas envie que tu bosses autant. Je veux que ton employeur embauche une personne pour t’aider et que vous fassiez toutes les deux 30h/semaine.
Dans mon univers, c’est les personnes qui disent travailler 20/30h par semaine qui me font rêver et ce devrait être la norme. On va pas refaire le match truqué des 35h mais je suis fondamentalement convaincue qu’on ne doit pas faire des journées de 12h parce que c’est simplement…mauvais pour la santé ? Puis l’épanouissement ? La vie personnelle ?
Penses-y : est-tu ravie de faire 60h ? Qu’est-ce que ça prouve ? Que tu as de l’énergie ? C’est cool pour toi, vraiment, sans sarcasme aucun.
J’ai eu la réponse « Parce que j’aime mon travail ». Genre moi j’aime pas mon travail si je suis à mi-temps ? On peut aimer travailler (j’adore travailler, moi) et avoir envie d’une vie à côté. Après, si tu veux absolument faire toutes ces heures (ou, de manière plus réaliste, si tu n’as pas le choix), je ne t’en veux pas. Je peux comprendre l’envie de bien faire, l’exaltation des nouveaux projets, la charrette des projets en retard…
C’est compliqué d’avoir une vie à côté dans tous les cas, parce qu’on est épuisées. Je pense que tu poses la question à des salariées « Êtes-vous épuisée ? » tu auras un bon score que je vais aller voir sur Google si il existe.
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Psychologiepointcom me dit après test que ma fatigue est liée à l’âge.
Je vous emmerde, ce test était vraiment inepte.
Alors…fatigue au travail, j’ai ceci :
https://www.capital.fr/votre-carriere/25-chiffres-etonnants-sur-la-sante-au-travail-1295122
☀ 53% des salariés voudraient améliorer leur sommeil.
☀ 7 salariés sur 10 déclarent avoir un travail nerveusement fatigant
☀ 51 % des français se disent peu ou pas stressés au travail. Ouf ! [comment ça, ouf ??!].
☀ Mais 52% des salariés se disent anxieux au travail [OUF !]
☀ 29% présentent un niveau dépressif élevé
☀ 6% sont probablement en dépression.
☀ 24% des salariés Français sont en situation d’hyperstress, considérée comme dangereuse pour leur santé.
☀ Cet état concerne davantage les femmes (28%) que les hommes (20%).
☀ 18% des salariés affirment avoir été victimes d’un burn-out
☀ 22% en ont été témoins dans leur entreprise
☀ 12% dirigeants d’entreprise et 21% des indépendants sont passés par la case burn-out
☀ 10% des dirigeants en ont été témoins dans leur entreprise
☀ 69% n’y ont jamais été confrontés
☀ 90% des dirigeants et des salariés sont d’accord pour affirmer que la santé contribue à la performance de l’entreprise
☀ 85% des dirigeants affirment que leur entreprise a mis en place des actions de prévention santé 😆
☀ Mais ils ne sont que 35% des salariés à penser la même chose !
☀ 29% des congés maladies supérieurs à six mois sont liés à des pathologies ostéomusculaires.
☀ 25% ont pour cause une souffrance psychologique ou un trouble mental.
J’ai une page qui présente une infographie bien foutue, c’est par là :
https://www.dynamique-mag.com/article/cout-reel-stress-employes-entreprise.8380
Le stress, ça coûte cher et à mon avis c’est une cause importante de la fatigue.
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Le site de la CPAM nous dit :
🐦 »L’asthénie est une fatigue anormale lorsqu’elle subsiste même après le repos (ou lorsqu’elle ne disparaît que partiellement). Elle provoque la sensation désagréable et pénible d’être incapable de mener à bien ses activités quotidiennes. La personne souffrant d’asthénie ressent ainsi un déséquilibre entre ce qu’elle doit accomplir et ce qu’elle se sent capable de faire.
Souvent, on emploie aussi à ce sujet les termes suivants :
☀ lassitude ;
☀ faiblesse ;
☀ perte de force ;
☀ inefficacité intellectuelle ;
☀ épuisement ;
☀ manque de ressort ou d’énergie ;
☀ impression d’être toujours fatigué, « lessivé », épuisé, « vidé », etc.
Si ces symptômes se prolongent durant plus de six mois, on parle d’asthénie chronique.
La fatigue : une plainte fréquente
10 à 25 % des personnes qui consultent un médecin généraliste se plaignent d’être toujours fatiguées. 6 à 7 % voient le médecin essentiellement pour ce motif, les femmes étant davantage concernées.
[…]
La fatigue réactionnelle
Temporaire, elle trouve son origine dans des perturbations du mode de vie, par exemple :
☀ une insuffisance de repos :
– manque de sommeil (couchers tardifs par exemple) avec épisodes de somnolence dans la journée;
– sommeil irrégulier en raison de décalages horaires répétés ou de réveils nocturnes d’un enfant ;
☀ une inadaptation du travail : inactivité professionnelle marquée par l’ennui et la démotivation ou au contraire surmenage, épuisement professionnel ;
☀ une situation de stress ;
☀ une condition physique perturbée :
– exercices physiques intenses;
– perte musculaire causée par le manque d’activité physique (sédentarité) ou la malnutrition ;
☀ des difficultés familiales : une rupture affective, la solitude…
https://www.ameli.fr/val-de-marne/assure/sante/themes/asthenie-fatigue/definition-symptomes-causes
🌔🌔🌔
La Dépêche nous dit :
« Ils sont physiquement au travail mais leur esprit est ailleurs. Selon un sondage IPSOS pour la start-up Ourco, 74% des salariés déclarent avoir été « absents psychologiquement » au travail en 2019, dont 28% une à deux journées par semaine.
Mais c’est quoi, l’absentéisme moral? Être « absent psychologiquement », c’est être présent à son travail tout en pensant à autre chose. Et ce phénomène aurait logiquement un impact sur la productivité, et le bonheur du salarié. Parmi les sondés, les principales raisons évoquées sont les suivantes : perte de sens et de motivation (30%), fatigue personnelle (28%), préoccupations personnelles (21%), épuisement ou approche du burn-out (18%), était de santé personnel (14%), pour traiter des sujets personnels (12%), d’autres raisons (7%). »
🌝🌝🌝
Je pense qu’on tient un bon lien stress/travail/fatigue, non ?
Et c’est d’autant plus con que ceux qui pourraient aider à résoudre le problème (les patrons) n’en ont pas envie. Non, Jean-Duboss, installer un babyfoot dans l’open space n’est pas une bonne idée (parce que ça va beugler durant les matches au sommet). Proposer du yoga ? Cool ! Proposer du yoga sur le temps de pause méridienne ? Vraiment ? 🤦♀️
« On leur donne ça, elles prennent ça », tu sais ?
C’est sûr, on en demandera encore plus, et puis encore plus. Sérieusement, oui, on en demandera de plus en plus, sauf que beaucoup d’entre nous aiment bien travailler et en ont envie. Il croit quoi, le boss ? Que plus personne ne va rien foutre ? Genre on se met en danger et en situation d’échec toutes seules ? Pour quoi faire, si on aime bien bosser ?
Parfois, je vois passer des trucs réacs de merde (surtout via NdFlex) et je me demande où habitent ces gens.
Admettons que tu proposes un emploi. Tu recrutes une personne qui a l’air motivée. Tu proposes un salaire décent.
– Si la personne en a rien à foutre, tu vas en général vite le voir
– Est-ce que laisser du temps et de la liberté menace ta précieuse production ? Je ne sais pas si Challenges en parle mais des salariées en bonne santé et qui ont de bonnes conditions de travail sont beaucoup plus productives que des salariées malheureuse en dépression ou en burn-out.
On l’a vu : ☀ 90% des dirigeants et des salariés sont d’accord pour affirmer que la santé contribue à la performance de l’entreprise.
🌚🌚🌚
Lundi on causait avec une amie/collègue. On s’est rappelé de notre entrée dans l’entreprise, en 2014. C’était tellement cool ! Les conditions de travail étaient royales, on avait le choix de nos horaires, la politique d’inclusion était bien, les valeurs portées par l’entreprise correspondaient aux nôtres.
Avec les années, on a retiré ou réduit chaque avantage, au point que 7 ans plus tard nous n’avons plus que du cynisme en nous. Les valeurs ? Je sais pas, mais quelqu’un a dû les ranger à un endroit où on ne les retrouve pas, cherche derrière le frigo, je sais pas.
Et quand t’y crois plus, mais alors plus du tout…tu finis comme moi, en bore-out, à te lamenter sur ton incapacité à garder un emploi. Parce que c’est évidemment de ma faute, oui, pourquoi tu demandes ?
La situation de bore-out est très particulière et mal comprise, on en parlera pour de vrai à un moment, mais là c’est pas le moment (j’ai plus assez de mots).
Lorsque j’ai été sur des postes qui me convenaient, j’ai toujours eu énormément d’énergie. Je disais je ne sais plus quand que lors de mon arrivée à mon « poste actuel », on m’a demandé de lever le pied assez rapidement. Je travaillais 30h/semaine mais je venais pas pour rien, j’envoyais du lourd, je faisais plus que ma mission et sans difficultés. J’étais vraiment super bien et quand je me sens bien, je travaille comme une damnée.
Invariablement, mon employeur finit par se rend compte que toute cette productivité n’est pas linéaire : j’ai des absences dues à ma santé. No shit, Sherlock, tu m’a embauchée avec la RQTH on va arrêter les conneries deux minutes.
Mes absences ont rarement été très impactantes car comme je sais que je suis susceptible d’être absente, mes affaires sont bien rangées et j’ai anticipé la poussée inflammatoire (en général je pars en arrêt après 3 jours d’agonie) donc on sait où j’en suis, on sait sur quoi je travaille et je suis joignable pour préciser des trucs.
Ma productivité directe n’était pas impactée par mes absences, en fait. Même en étant absente, mon intensité de travail rattrape largement le truc. Beaucoup de collègues ne savaient pas que j’étais à 30h. Astuce : quand je sens que je suis comprise et validée dans mon arrêt, quand je saisis la bienveillance, je donne tout ce que j’ai lorsque je suis là.
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Je suis sûre que pour toi c’est pareil.
Quand tu te sens bien en poste, quand tu te sens compétente, capable, prise en compte et épaulée, tu bosses bien. Et pour 2% de personnes qui en ont rien à branler, tout le monde paye. Ton patron veut savoir où t’étais jeudi dernier à 10h34. On te retire du télétravail pour te forcer à revenir sous supervision directe. On state, on state tout. Ton temps en ligne, tes appels, le nombre de tes dossiers, et même tes pauses clopes/pipi.
Genre la salariée de base est là que pour ramasser la thune et saboter le job. J’avais mis un point d’interrogation à la phrase précédente. Je l’ai supprimé. Beaucoup de patrons pensent comme ça. Que si on peut tricher, on le fait. Qu’on est juste de la vermine qui essaye d’en profiter au max sans rien foutre.
Faut fliquer les salariées sinon…
Oh merde sinon elles pourraient bosser tranquillement sans avoir à remplir des tableaux à la con pour quantifier leur activité 😱
DANS QUEL MONDE veux tu nous envoyer, espère de bolchévique ?
T’imagine, on nous ferait confiance ? Ça existe sûrement, des entreprises comme ça. Statistiquement y’en a au moins une. Oh moi ça me plairait, de tester, pour voir jusqu’où va l’illusion.
Oui parce que j’ai beau être jeune et naïve, il en faut beaucoup pour me faire dire « cette entreprise a une vraie politique inclusive ». Je l’ai dit entre 2014 et 2017. C’était pas mal sur le moment, mais ça fait pas bézef pour une personne qui travaille depuis 20 piges.
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Bref. J’aimerais bien qu’on soit à 30h max par semaine. Faudrait obliger les patrons à recruter, ils vont chouiner sur « les charges » mais c’est possible. Sinon on crame tout, de toutes façons.
Je suis crevée, crevée, crevée. J’ai vraiment besoin d’une bonne session de repos mais…ça ne sera pas avant samedi.
Woof, je viens de repartir dans le vide en une fraction de seconde, je vois trouble et je…oh merde…
PS : si tu bosses 60h par semaine avec joie, j’ai vraiment rien contre, d’accord ? Si ça te plaît, tu fais bien ce que tu veux et si ça te plaît c’est que tu fais une activité qui t’intéresse et ça c’est super ❤️