Heure de réveil : 4h46 (chats)

TW : description d’accidents non mortels sur ma pomme, ça peut trigger les mamans et les personnes qui, comme moi, ont la phobie des sutures. Oui j’aime bien m’auto-trigger, je sais pas. Plus sérieusement : pas de description graphique.
Je parle aussi idéation suicidaire précoce.

Y’a un trip avec « se lever le matin de son anniversaire avec le petit déjeuner au lit » que je ne connaîtrai jamais, je crois 🤔
Faudrait qu’ils se lèvent vers 2h30 du matin histoire d’être à peu près sûrs que je dorme, et faut pas faire de bruit parce que je suis (évidemment, si tu as lu mes billets du trauma précédent) toujours vigilante durant mon sommeil.

J’ai passé toute ma journée d’hier à bader version « j’en dis pas plus sinon tu vas t’inquiéter ». Mais j’étais en SPM. Là, je commence ma journée avec la libération du « Ah, les hormones vont arrêter de jouer à Battle Royale avec moi comme seule et unique protagoniste. » Alors j’ai fait mes vitres pour la première fois depuis 2011. Oui c’est la vraie année de la dernière fois que j’ai nettoyé des vitres. Très inquiétant, mais on y voit mieux.

Dans 7 h 05 j’ai 39 ans et ma maman va m’appeler pour me souhaiter un joyeux anniversaire, puis je lui souhaiterai un joyeux anniversaire aussi parce que même si elle est de mars, c’est son anniversaire de maman ♥

Pis un enfant comme moi ça a pas été de tout repos.

😈😈😈

😪 J’ai une anecdote, tiens.

Je suis née en Lozère, mes parents ont fui tous les deux avec plein de projets un tout petit peu baba cool dans la tête. Mon père était artisan lapidaire et voulait ouvrir une boutique avec ma mère, je refuse de croire qu’ils ne fumaient pas de weed et que personne n’a jamais pris de LSD ou des champis dans l’histoire. Mais y’avait des moutons et plein d’amis et des trucs dantesques et encore des moutons, des chats et des chiens.

Donc à moi les grands espaces, la campagne et la forêt à perte de vue, tout ça tout ça, d’un autre côté, t’as pas mille autres options, en Lozère.
Puis le potager et les autres plantes aussi je crois, parce que plein de terrain mais surtout c’est sensé justifier la suite et l’anecdote un peu plus gore qui vient ensuite.

Un jour, j’avais 3 ou 4 ans, ma mère arrive dans une pièce au rdc que j’ai du mal à identifier, dans mes souvenirs c’est une salle de bains mais je sais que je confonds avec une autre salle de bains de mon enfance.

Ma maman entre dans la pièce, et là, je suis entièrement VERTE, hilare et fière de moi.

🥦 Verte, oui.

Surprise, elle parcourt la pièce du regarde et voit une boîte en carton ouverte.
Une boîte de DDT.
Le DDT c’est un pesticide puissant. Et d’un très joli vert.

Alors panique totale, évidemment, elle me douche immédiatement en demandant si j’en ai mangé. J’en ai pas mangé, pour quoi faire ? C’était de la peinture corporelle, on mange pas la peinture à la drôle d’odeur, enfin, maman ! 🙄

Je dis non et on file à l’hôpital après l’appel au centre anti-poison. L’hôpital était à environ 50 km, tout est à 50 bornes quand t’habites en Lozère de toutes façons. Nan mais c’est vrai, j’adore ce coin, j’y suis née, j’y suis attachée, mais même le train n’y vient plus. Quand j’y ai été pour mes affaires familiales, j’arrivais vers 23h en car, premier réflexe « J’appellerai un Uber en arrivant pour me déposer à l’hôtel ». Ensuite je me suis dit que c’était con. Mais j’ai quand même voulu vérifier. Ma maman et mon frère sont venus me chercher, finalement. Alors j’ai pu constater que maintenant il y avait « enfin » un MacDo en Lozère. J’aurais préféré un train et de quoi me rendre à mon hôtel.

BREF.

Tu vois le suspense ? Non, tu ne le vois pas, je suis encore là, j’ai survécu.
Ma mère arrive enfin aux urgences.

« Elle en a ingéré ?
– Non.
– C’était à quelle heure ?
– [insérer heure fictive]
– Oooooooooooooooooh bah c’est bon, si elle avait été empoisonnée elle ne serait plus là depuis longtemps ! »

Cette histoire a pris encore plus de substance quand j’ai eu un enfant, évidemment. Avant je trouvais ça hilarant, maintenant je trouve toujours ça hilarant (parce que je suis toujours là) mais….mmmmmmeh… Je ne suis pas sûre que j’aurais bien vécu la vanne du personnel hospitalier. Pas sûre DU TOUT…


🐹🐹🐹

L’histoire suivante est plus trash donc je te rassure direct : pas de description non nécessaire au récit.

Quand j’étais petite, même période, même âge, j’avais une copine de Toulouse qui venait de temps en temps me voir car nos parents étaient amis. Non attends, c’est l’inverse, on était amies parce que nos parents l’étaient. On s’en fout.

On joue comme on en a l’habitude. Ravie d’avoir une camarade de jeu à la maison, je suis à fond. Des scouts campaient dans un coin de la propriété et avaient fauché le champ pour aider en contrepartie.
Mais nous, des petits gars en uniforme, avec des foulards au code couleur mystérieux, on s’est évidemment, EVIDEMMENT dit que c’étaient des extra-terrestres. Donc on voyait un extra-terrestre, on partait en courant parce qu’on voulait pas qu’ils nous enlèvent 👽. Normal.

Excepté qu’ils avaient placé la faux contre le muret que je longeais pour revenir à la maison. Elle était pas sensée être là, mon père l’accrochait hors de portée dans la grange, je ne savais même pas à quoi ça servait. Mais ils ne savaient pas où la remettre, je présume, alors ils se sont dit, tiens, perpendiculaire à un muret, que peut-il bien se passer avec des enfants dans les parages ?

J’ai trébuché dessus, évidemment. Sinon l’histoire s’arrêterait là et tu te demanderais quel est l’intérêt.

Sur le coup je n’ai rien senti. Je ne suis même pas tombée, en fait, j’ai trébuché, je suis repartie vers la maison. Puis, ouch, ça pique un peu mais je ne fais pas attention, j’ai des extra-terrestre au cul, moi, madame.

Ma mère me voit, avise mon chausson bleu marine coupé en deux et pas mal de sang qui commence à imbiber le tout. Panique. Elle me gifle par réflexe (j’ai jamais trop compris avant d’avoir moi-même un enfant, je ne l’ai jamais fait mais je comprends l’impulsion maintenant), je capte rien mais je commence à avoir mal. Les scouts arrivent, sans doute alertés par une des personnes à proximité. On m’emmène dans la salle de bains, on nettoie la plaie et on me fait un garrot, je tourne de l’œil.

L’hôpital était toujours aussi loin, on a été en urgence chez le généraliste du coin qui m’a recousue. J’ai eu un peu d’anesthésie je crois, j’étais tellement choquée que c’est un peu flou (oui pis j’avais 3/4 ans surtout), mais j’ai regardé la procédure avec l’aiguille courbe et j’en ai tiré une peur panique des sutures. Ce qui est très con quand on sait que de la suture, j’en ai géré au kilomètre par la suite. A chaque premier déballage de pansement, je tourne de l’œil (ensuite ça va, bizarrement).

J’en garde 2 cicatrices : une ronde, 1 cm de diamètre. l’autre de 4,5 cm, 7 points de suture. Sur un pied de 4 ans (je visualise bien ce que ça donne maintenant) c’est proprement terrifiant. La lame est pas passée loin du point de « heu ton pied ne fonctionne plus du tout ».

Oui, mais j’ai eu mon premier Petit Poney, Pomme, le jaune avec une crinière verte, et ça c’était super cool. Et j’ai toujours mon pied.

Comment ma mère n’a pas développé de pathologie cardiaque ? Mystère ! 😅


🎏🎏🎏

C’est un billet d’anniversaire, je raconte mes anecdotes si je veux, en plus c’est aussi l’anniversaire de ma maman, je te rappelle 😏

Elle a eu maintes autres occasions de travailler sur son anxiété mais les autres récits sont moins drôles. Excepté mon road trip épique à Maastricht quand j’avais 17 ans. Elle a pas beaucoup rigolé, nan. Moi, beaucoup plus mais j’étais aux Pays-Bas, quoi, c’est facile de se marrer quand tu as quelques francs neerlandais à dépenser.

🥤 De tout ça, j’en ai tiré plusieurs leçons 🧉
– Si ça sent mauvais, c’est probablement pas une bonne idée que de s’en tartiner partout
– On regarde où on va quand on court
– Les scouts sont des extra-terrestres qui mettent des pièges pour m’attraper
– L’hôpital est toujours trop loin
– Faut pas regarder quand on te recoud
– Si tu te fais très mal, tu as un cadeau pour t’en être sortie vivante
– Bizarrement ça ne marche plus quand tu es adulte
– Faut mettre sous clé ce qui est dangereux
– Et expliquer en détail pourquoi cette bouteille c’est poison à son enfant tout en remerciant la personne qui a inventé ces saletés de bouchons qui empêchent quiconque d’ouvrir ta bouteille d’acétone.
– Cela dit, ton gosse trouvera toujours un moyen de te surprendre.

Je suis loin d’être une daronne stressée mais on a expliqué dès que possible que les bouteilles dans l’atelier, c’était danger. Il a senti l’odeur de l’acétone, de l’ammoniaque (de loin, hein, on lui a pas fait inhaler dans un sac en papier), ça l’a suffisamment dégoûté pour qu’il sache que tout ce qui est inconnu, faut demander.
Bah ça, j’en ai pris conscience grâce à ma mésaventure au DDT. Que je lui ai racontée, bien sûr, en expliquant que c’était très très dangereux et que ma maman avait eu la peur de sa vie.

Ouais, je raconte certaines anecdotes à mon Enfant. Je sais pas si c’est bien. Mais je lui raconte, quand j’étais petite et que je faisais des bêtises, quand j’écoutais pas à l’école, quand je faisais n’importe quoi. J’ai remarqué que ça l’apaisait beaucoup de savoir qu’il n’était pas seul au monde avec cet esprit un peu loufoque.
On m’a dit « Tu vas lui donner des idées » mais en fait, je ne pense pas que ces deux récits plus haut (que je lui ai racontés) lui donnent particulièrement envie de s’étaler du DDT sur le visage ou de trébucher sur une faux, tu vois.

Edit 2023 : il est très prudent et n’a jamais expérimenté l’acétone en intraveineuse, du coup.

L’anecdote suivante, en revanche…

Je préfère ma version.

🌷🌷🌷

Quand j’étais en maternelle, en grande section, je crois, la maîtresse m’avait mise au coin parce que je bavardais. Fort curieusement, je suis une personne assez bavarde si on me laisse monologuer. J’ai avisé un gros feutre orange qui avait roulé sous le meuble près de moi.
Il était à ma portée.
Il était là.
Il m’attendait.

J’ai profité d’un moment d’écriture au tableau de la maîtresse pour me couler contre le mur et tendre le bras pour attraper mon précieux. J’ai ensuite attendu le meilleur moment pour frapper : quand j’étais la dernière à attendre qu’on vienne la chercher.
Je me suis planquée dans la cabane en rondins dans la cour, et j’ai fait une SUPERBE fresque sur le thème « Girafes, zèbres et éléphants mais en orange » à l’intérieur. J’étais super fière de moi.

Evidemment, je me suis fait défoncer 😂 Quelle question !
Mais je ne regrette rien, mes girafes étaient fabuleuses. J’avais trouvé une BD de Mordillo dans sa série « girafes » et j’étais super fière de moi !
Je viens de retrouver une des jaquettes de Mordillo et ça m’a fait une girafe de Proust incroyable.

🦒🦒🦒

Après, j’ai fait moins de conneries. Déjà parce que j’avais compris qu’il fallait pas que je sois trop différente sinon on m’insultait à la récré. La maîtresse, celle des girafes, a dit « Et ton grand-père est ADJOINT AU MAIRE, tu devrais avoir honte ! ». J’avoue, j’ai mis quelques années à comprendre. Je voyais pas le rapport entre mon grand-père et mes coloriages animaliers. Je pigeais pas pourquoi on me boudait. On me disait « Oui mais ta famille, de toutes façons, vous êtes des bourges » alors que…non. Le capital culturel est une richesse, certainement, mais ça ne fait pas de moi une bourgeoise non plus, faut arrêter deux minutes. On était tout sauf une famille bourgeoise mais tout le monde me connaissait comme la petite-fille bizarre de l’adjoint au maire, et ça m’a fait ça jusqu’au collège où j’ai enfin pu diluer mon identité dans la masse.
Non, c’est faux, j’ai jamais pu me diluer, mais j’ai appris à vivre avec.

Merde je suis en train de transformer ce billet anecdotique en séance de thérapie, ENCORE ! Rha !

J’estime mon « shutdown » à 8 ou 9 ans. Comme j’avais un agresseur à la maison, je n’avais plus que l’école, et ça ne se passait pas si bien que ça. J’avais de bonnes notes mais j’étais pas mal mise de côté par les autres. Ou je me suis mise de côté toute seule. Dans tous les cas, ma vie a changé de couleur à ce moment-là, les choses ont pris une teinte verdâtre dégueulasse.

Je dis « shutdown » à tort, comme je disais avant, j’ai pas d’autres mots. Dans mes souvenirs de petite fille, ça a été brutal comme une douche froide quand tu sors de la couette en hiver. Y’a eu un avant et un après, très nettement. Et après j’avais juste plus aucun intérêt pour la vie, en fait. Je me demandais ce que je foutais là, entre des camarades de classe qui me détestaient en majorité, un lieu qu’on appelait maison mais qui me file encore des cauchemars et des remontées traumatiques très violentes. Rien que le nom du lieu me file des frissons.

J’ai cherché des moyens de me suicider. J’en suis venue à regretter de pas en avoir bouffé, du DDT, ou de ne pas m’être fait encore plus mal avec la faux. Mais c’était trop tard. J’avais plus que mes bonnes notes, parce que j’ai développé mon hyperphagie à cette période et qu’on m’a collée au régime peu après. J’étais même plus considérée comme jolie. J’avais même plus ça. J’avais rien, rien que le travail, alors, quand ma dernière digue à craqué, j’ai arrêté de travailler, histoire de ne plus avoir rien du tout. Le Néant. Qu’allait-il se passer ?

Rien, évidemment.


🎉🎊🎁

DONC quelque part c’est un peu un miracle que j’atteigne l’âge vénérable de 39 ans, non ?

Parce que malgré tout, et puis tout le reste, je suis là, il est 6h48, les chats sont nourris. Je recommence à ankyloser de plus en plus et je n’ai quasi plus d’effet secondaire suite à mes injections, et quasi plus d’effet non plus. Je n’ai plus de nausées mais j’ai repris du poids alors je badde. Je suis moins fatiguée, c’est un pur soulagement, mais j’ai de nouveau mal.

Le 1er octobre, je vais aller à Cochin, pour me faire envoyer bouler par le médecin le plus désagréable que j’aie jamais vu. Qui va me dire d’attendre encore un peu, qui va me dire que non, on a toujours pas d’info sur la troisième dose, merci, au revoir.

Je ne bosse pas, je sais ce que je veux faire mais avec les douleurs que je me repaye, je ne suis pas sûre d’y arriver. Je me sens totalement inutile. Honnêtement, si je n’avais pas cette page et si je n’étais pas aussi bien entourée, je sais pas.

Hier, je me suis dit t’es conne, tu fais des billet remotivant tout le monde et tu as du mal à appliquer tes propres conseils. J’ai beaucoup de raisons totalement objectives d’aller mal. Je ne pensais pas passer les 18 ans du coup je suis un peu fière de ma prouesse. Je ne suis pas inutile parce que tu me lis. Je ne suis pas inutile parce qu’hier, mon fils m’a dit « Maman, je t’aime, tu es la plus gentille maman du monde ». Si j’étais vraiment aussi nulle il ne me dirait pas ça, je pense. Il me l’a répété toute la journée, comme s’il savait que j’en avais besoin.

Pis c’est nul, j’étais sensée badder à 40 ans, pas à 39 ! La crise de la quarantaine c’est 40, c’est marqué dessus !
(Edit du futur : j’ai aussi baddé à 40 ans)

Tu veux rire de mon auto-absurdité ?

Je viens de me dire « Ah oui tiens, je vais reporter tout ça à l’année prochaine, c’est vraiment naze de badder pour ses 39 ans sans déconner, reprends-toi, meuf » et je me suis fait rire. Et ça va mieux.

D’un coup, ma propre logique est venue à bout de ma propre logique, et c’est beau. Je pouffe de rire, de manière tellement cynique que ç’en est magnifique. J’ai fait plouf pouf désespoir et puis plouf plouf arrête tes conneries. Je devrais breveter ma méthode, si seulement je savais comment ça fonctionne…

😅 Me voilà sauvée du marasme, on a eu chaud au cul.
Je te jure, entre le « auto-absurdité » et maintenant il s’est passé une bonne dizaine de minutes et je suis toujours en train de sourire.

C’est ptet ça, finalement.

S’autoriser à aller mal pour aller mieux. Je sais pas. C’est une piste. Mais là je me suis dit « Tu as des raisons objectives et légitimes d’aller mal, c’est pas de la blague, c’est pas juste rien rien, tu as vécu des trucs très difficiles, pourquoi les autres auraient le droit à ta compassion pour un orteil foulé et pas toi ? » pis ça a marché.

J’ai embrassé mon côté emo-gothique-edgy et ça a marché, mein gott, si on continue comme ça on fera mes 40 piges dans les catacombes et tout le monde ira beaucoup mieux ?
Nan on va juste dire que l’avantage, quand tu es une encyclopédie d’anecdotes atroces d’atrocités commises par des gens atroces, c’est que tout devient trèèèèès relatif. J’ai toujours mon pied, quoi, hey, c’est cool !

S’autoriser à aller mal pour aller mieux.
Je trouve ça bien. J’en ai marre de l’happycratie, de la dictature de la béatitude constante, des injonctions à surmonter à tout prix nos traumas. T’es pas guérie ? T’as pas assez lu les accord Toltèques, retourne consulter une thérapeute à 100 balles de l’heure et arrête de te plaindre, LA SOLUTION EST EN TOI MEUF. Alors que le monde va 10 000 fois plus mal que toi, tu es sensée y trouver de la beauté et de l’apaisement.
Moi, je vois un paysage, je me demande si c’est un feu de forêt ou un glissement de terrain qui va tout ruiner. Fuck.

Y’a des gens qui ont de bonnes raisons d’aller mal, on y peut pas grand chose alors le moins que l’on puisse faire c’est de ne pas leur dire « Tu as tout pour être heureuse ».

C’était un message de moi à moi.

Bon, j’ai maintenant beaucoup trop ankylosé sur mon siège, alors je vais prendre mes médicaments et commencer à ne pas me reposer pour préparer ce que je n’ai pas du tout préparé jusqu’ici : des gens viennent me voir.

J’espère que ces gens n’ont pas de cadeau pour moi 😶

🎀🎀🎀 PS : si tu veux me faire un cadeau, si t’en as envie, fais plutôt un don au Planning Familial, à une association d’aide aux victimes de violences, à une association de Protection Animale, à une association d’aide aux personnes exilées et aux mineur-es isolé-es sans papiers, ou file 10 balles à une personne qui fait la manche.
Tu te sentiras mieux, je me sentirai mieux (parce que j’ai déjà tout pour être heureuse, tu te souviens 🙃 ), le monde n’ira pas mieux mais on fait ce qu’on peut.