Heures de réveil : 1h28, 4h44, 5h17 (La croquette de la honte)
Boooon.
Mon moral est trop précaire pour que j’aille voir ce qui se passe dans le monde, on va dire que je resterai le plus longtemps possible dans une douce ignorance.
Cela dit j’ai l’impression que l’abysse est moins profond ce coup-ci, je m’attendais au même régime que précédemment mais on dirait que la chimie agit bien sur mon cerveau. Brave petite bête.
J’ai envie de parler d’un truc mais je ne sais pas du tout où je vais aller, donc on va se dire bonne chance, on s’aimait bien, let’s pwn.
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J’ai envie de parler de l’asymétrie des standards relationnels en couple cishet. Je précise évidemment cishet parce que, même si on peut retrouver les mêmes pattern chez les couples non-cisgenres-hétérosexuels je vais vraiment éviter de généraliser sur un sujet que je ne connais pas suffisamment. Je sais cependant que ça risque au moins de parler à plusieurs amies lesbiennes ou bi pour avoir un peu suivi leurs galères.
Alors, l’asymétrie des standards blablabla. C’est quoi ?
C’est la différence, le gouffre, entre les attentes des unes et les attentes des autres. La différence entre les besoins supposés (j’insiste sur le supposés parce que c’est souvent une arnaque) des mecs et les désirs des meufs.
Je ne vais pas sur les sites de rencontre, je n’y vois aucun intérêt pour ma personne, en revanche je connais maintenant moults copines qui y vont et qui racontent, finalement, un peu la même chose.
Il y aurait un décalage significatif entre ce que « veulent » femmes et hommes. Et je te le dis DIRECT c’est pas parce que les unes viennes de Vénus et les autres de Mon Cul. C’est vraiment beaucoup plus une histoire de sociabilisation.
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Il y a de toutes façons une asymétrie fondamentale entre un mec qui cherche une partenaire et une meuf qui cherche un partenaire. Que le but soit uniquement sexuel ou pas du tout, on a toujours, finalement, les mêmes schémas à l’action.
« Si c’est gratuit, c’est toi le produit »
💗Dès le départ, le marché de la drague est inégalitaire. Il y a toujours plus d’hommes sur ces sites. Jusqu’à 4 fois plus selon une rapide recherche Google.
« Sur l’application de rencontre numéro 1 au monde, le taux moyen de match dans la quête d’une relation hétérosexuelle est de 50 % pour une femme, et celui d’un homme de… 2 %. Des chiffres sur lesquels Tinder n’a pas souhaité réagir. »
(Huffpost)
💗 Alors, les femmes sont reines en leur royaume ?
Non (désolée).
« Le cyberharcèlement -qui touche 73% des femmes, selon l’ONU- atteint des sommets sur les applis de rencontres. “Sur les applications de dating classique, chaque femme a reçu au moins un message agressif, violent, vulgaire” (même lien)
💗 Ah.
« une femme qui “like” sur Tinder a toutes ses chances de se faire “liker” en retour, et pas toujours en finesse. Résultat: “elles savent qu’elles ne peuvent pas ‘matcher’ à la légère car elles prennent un risque à chaque fois. Elles deviennent de plus en plus sévères dans leur jugement, avec très peu d’informations à leur disposition, ce qui les pousse à des jugements superficiels” (idem)
💗Oh.
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Les femmes ne sont pas les reines du game. Ça, c’est ce qu’on veut te faire croire. Si l’entrée est gratuite, c’est qu’il n’y a pas assez de femmes, c’est tout. C’est comme en boîte de nuit, souviens toi, en 1998 quand tu allais pécho en boîte ? Non ? Moi non plus. Bref.
La gratuité ou des avantages factices vont « attirer » les femmes, parce qu’il FAUT les attirer, parce que sinon elles y vont pas, parce qu’elles savent qu’elles vont être harcelées.
Moi je suis entrée en boîte gratos assez régulièrement. Ok, toujours. Mais j’ai rapidement cessé d’y aller parce que j’étais un aimant à pénibles. Alors je picolais gratos aussi mais je savais très bien ce que voulait le type qui me payait des verres et c’était pas me lire Les Misérables le soir au coin du feu, non. J’ai vécu quelques situations extrêmement stressantes, aussi, du mec qui t’attend à la sortie et qui te demande comment tu rentres chez toi viens je vais te déposer n’aies pas peur.
Les femmes ne sont pas les reines du game parce que le terme de « féminicide » existe.
On sait qu’on court un risque à chaque rencontre, qu’elle aboutisse ou pas à du sexe. En gros, on nous attire avec de la gratuité ou un faux sentiment de « pouvoir » (adopteunmec) pour nous faire oublier qu’une femme risque sa vie quand elle rencontre un homme dans la vraie vie.
Elle court un risque en disant oui, elle court un risque en disant non. Le risque en lui-même n’est pas forcément LA MORT. Heureusement.
Mais on peut se faire agresser en ligne, insulter, harceler, juste pour avoir dit non. Ça a beau se passer à distance dans le confort de nos smartphones, c’est jamais rassurant, les menaces, c’est toujours au moins un peu traumatisant, même quand tu es habituée.
Tu te rends compte de ce que je viens d’écrire ? On est pour la plupart habituées à se faire insulter gratuitement (après tout on a eu notre entrée gratuite, on a pas à se plaindre.).
On se fait insulter à l’école, quand on est trop ou pas assez fille. On se fait insulter dans la rue quand on ne répond pas aux « Pssst mademoiselle », on se fait insulter en ligne quand on transgresse les règles invisibles de la masculinité toxique, on se fait aussi, pourquoi pas, insulter par nos partenaires.
Donc on est déjà dans l’idée d’un danger lorsqu’on va sur des sites de rencontre. A raison !
En fait je nous vois moins « reines du game » que « brebis qu’on attire vers l’abattoir ». C’est moche, oui. C’est pour ça qu’on nous donne de la gratuité : sinon, on y trouve aucun intérêt. Quel intérêt à se faire insulter et harceler en ligne juste parce qu’on existe et qu’on a une photo pas trop mal ? Est-ce que le bénéfice ( = trouver un partenaire) est supérieur au risque ? La gratuité ou la fausse perception d’être en posture de pouvoir gomment, en quelque sorte, ce décalage. Finalement, on préfère penser qu’on est en situation de pouvoir, et je le comprends bien. Des fois, ça marche, en plus.
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L’asymétrie c’est de se dire « J’espère qu’il n’est pas violent » quand lui se dit « Je vais pécho ho ho ho ».
Parfois, souvent, je lis des témoignages de femmes en couple hétéro, totalement ravagées par des années de maltraitance. Mais toujours elles écriront « il a de bons côtés, pourtant… » 😢
Les mecs que je vois se plaindre vont dire « Elle est trop contrôlante », « Elle ne fait pas à manger », « Elle se laisse aller », « Elle me demande de faire la vaisselle ». A aucun moment ils ne se sentent menacés par leur partenaire. Leurs griefs s’arrêtent en général assez tôt dans l’escalade de la violence.
Précision à ce stade : il existe des femmes extrêmement toxiques voire criminelles, oui. Elles sont juste « un tout petit peu moins » nombreuses que leurs pendants masculins, je rappelle ici que je « travaille » sur la criminalité féminine, dont les femmes qui tuent leurs familles et/ou partenaires, je sais que ça existe et j’ai des exemples, des chiffres, c’est juste pas le moment, on en parlera quand j’aurai fini de compulser toute ma doc, merci.
Des femmes terrorisées par leur compagnon, j’en ai connu, j’en connais, j’en connaîtrais encore. Des hommes terrorisés par leurs compagnes toxiques, j’en suis à moins de 5 exemples virtuels ou réels sur toute une vie.
Le danger est totalement inégal. C’est normal que les attentes soient souvent revues à la baisse chez les femmes « trop exigeantes ». On nous apprend très tôt qu’il faudra se contenter de celui qui ne tape pas. On nous berce au Nice Guy et au Prince Charmant qui en rame pas une à la maison.
La position factice de supériorité qu’on nous donne sur le marché de la drague a pour (seul ?) but de masquer cette asymétrie.
Finalement, on est « les reines du game », tous les mecs se jettent à nos pieds ou presque, on a pas souvent trop de difficulté à pécho. Mais on est pas pour autant en position de supériorité, non. Si tu pécho que des connards, ça te fait une belle jambe de pouvoir en pécho autant que tu veux.
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On est très vite conditionnées à chercher « le Bon ». Dès petite fille, on nous berce aux contes de fées et aux princesses qu’on vient sauver en les épousant. Rigole pas, c’est un vrai conditionnement à la Disney qu’on opère sur nos filles. On est la femme d’un seul homme, il nous faut trouver cette perle rare et surtout, surtout, y rester fidèle toute sa vie. On a déjà bien de la chance que le Prince nous ait regardées, péonnes que nous sommes.
On a la monogamie gravée au fer rouge sur la gueule, et celles qui transgressent passent dans le camp des salopes. Après de toutes façons on est toutes dans le camp des salopes, en fin de compte, ça ne change pas grand chose. Mais une femme à deux maris (wink wink ma belle) c’est EPOUVANTABLE. C’est démoniaque. Une femme a un seul homme, l’inverse n’est pas vrai.
Tiens, encore de l’asymétrie 😉
Toi, on te touche une fois, t’es souillée. Alors choisis bien, ne te donne pas facilement. Mais donne-toi au Nice Guy qui force, par pure politesse. Maintenant qu’il est là, il pense avoir droit à son happy ending. Il est tellement convaincu qu’il te domine que même dans les applis de rencontre, il se comporte comme une merde. Bizarre, alors qu’ils sont sensés te courir après avec des fleurs…eux qui sont pourtant SI GENTILS SI ROMANTIQUES.
Nan ?
Si on est les reines du game, pourquoi se fait-on harceler et insulter lorsqu’on dit non ? Mystère mystérieux 🤷♀️
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L’asymétrie elle est aussi dans les attentes qu’on a vis à vis d’un potentiel partenaire. J’ai connu et je connais encore trop de femmes qui se disent « Allez, celui-ci sera différent » pour se ramasser ensuite. On nous vend du rêve, on nous oblige à désirer ce modèle du couple monogame amoureux avec chien et enfants sur le perron tandis que le jour se couche sur le lac.
On va pas se mentir, la grande majorité des mecs sur Tinder est pas là pour proposer des prestations de pose de vernis à ongles gratos. Non. Ils veulent niquer. Les modèles qui veulent se caser partent vite, en général, s’ils savent se comporter à peu près correctement, au moins au début.
C’est PAS génétique ni hormonal, tout ça. Le réflexe reproductif, oui, admettons, question de survie de l’espèce, tout ça. Mais tout ce qui va autour, les fanfreluches et fantaisies, c’est totalement social. Le modèle du patriarche grand et fort qui hurle pour dresser sa famille, le modèle de la femme soumise qui s’exécute et fait des enfants, ce ne sont que des modèles, ça ne correspond à rien de naturel, faut arrêter avec ces conneries.
On encourage les garçons à baiser autant que possible dès qu’ils le peuvent, on encourage les filles à chercher UN prince charmant, on les éduque comme ça, la société les éduque comme ça, l’école, les films, les séries, la musique, tout les éduque sur ce modèle. Sauf que niveau démographie, ça pose un léger souci. Si les hommes sont tous polygames et les femmes toutes monogames on a un problème de maths quelque part.
Du coup on se retrouve avec deux mondes totalement pas en phase qui collisionnent dans la vraie vie, et c’est moche. Du coup on vend de faux avantages aux femmes : si belles, si élégantes, si soignées, si désirables, si fortes, si courageuses, si maternelles, si aimantes… Regardez tout ce que vous avez pour vous, les meufs ? C’est pas mal, non ? C’est même carrément chouette dites donc, vous en avez de la chance. Et maintenant, vous pensez aux hommes à la dèche, hein, VOUS Y PENSEZ ? Bande de sorcières !
Les hommes sont construits sur le pouvoir. Peu importe qu’une femme soit vraiment mieux qu’eux, ils la tentent, et des fois ça réussit parce qu’on a pas confiance en nous. Il tentent, tentent, tentent, car on leur a appris que c’était à eux de faire le premier pas. Et comme ils sont frustrés qu’on ne se mette pas en rang à poil devant lui, ça part vite en couilles dès qu’on dit non.
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C’est pour ça qu’on trouve des guides sur « comment bien soumettre ta femme en la brisant » sur certains groupes (désolée je ne m’en remettrai jamais). On axe la rhétorique amoureuse masculine sur le pouvoir et la domination. Tu peux être splendide, brillante, drôle, le mec sera en position de force même si c’est Eric Zemmour (niveau rat taupe nu du game). On leur apprend la confiance, car ça leur est utile par la suite pour nous soumettre.
D’où le mansplaining, aka le mec qui te raconte ton propre job de manière condescendante alors qu’il est jardinier et toi admin réseau. On leur apprend à être toujours en position de supériorité, et ça marche, visiblement. Plus c’est gros, plus ça passe.
On élit des connards en costard juste parce qu’ils sont en costard, au détriment de nos propres intérêts, un peu, que ça marche !
On sape la nôtre, de confiance, avec des injonctions contradictoires (sois belle mais pas trop, intelligente mais pas trop, sympa mais pas trop, nunuche mais pas trop…). Des femmes insécures ça fait du bon terreau à ménagère, tu vois. Ils sont déjà trop bons de nous prendre avec eux pour nous protéger du monde, on ne les mérite pas.
Au final, c’est pas les femmes qui y gagnent, non.
C’était facile, comme pari, c’est quand même pas souvent les femmes qui y gagnent.
D’où l’intérêt de saper la confiance dans ses bases (« Je suis une femme fière et puissante ») pour la reporter sur d’autres domaines : l’aspect physique, l’esthétique, les vêtements, le gros immense ouhlà privilège de faire des enfants [insérer ici connerie sur la Terre-Mère porteuse de vie], et toute la ribambelles de faux avantages et « privilèges féminins ».
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D’ailleurs, lorsque les hommes font l’éloge des femmes, elles sont toujours superbes, magnifiques, aimantes, tout le champ lexical de la fête des mères y passe, tsé.
Même lorsqu’on nous dit « Vous êtes fières et puissantes » c’est une pure arnaque destinée à nous leurrer. Fière et puissante, pour eux, ça signifie « capable de supporter mes conneries ».
Alors que quand mon mari me traite de nerd, je suis flattée. Quand il aime bien ce que j’écris, quand il est fier de ce que je fais, de ce que je réalise, c’est un vrai compliment. Un type qui me dit « Vous êtes jolie » ça ne m’a JAMAIS fait kiffer, jamais. Au contraire, je me dis en général qu’il ne me juge que sur mon physique et que c’est un signe qu’il n’est pas si intéressant que ça.
Dans tous les cas, on est vraiment pas sur le même plan.
Je ne dis pas que tous les mecs sont comme ça, heureusement que non. Je ne devrais même plus avoir à préciser ça sur cette page mais je m’y sens obligée quand même (Ma puissance créatrice misandre préfère faire quelques concessions pour ne pas subir dans les commentaires).
Y’a des gens qui se rencontrent sur Tinder et qui vivent de super moments, tant mieux, c’est fait pour ça !
Mais il faut garder à l’esprit ce côté asymétrique, je crois. Cette fausse illusion d’égalité dans le marché du dating. On est pas en position de force sur ce marché là, on est le produit, c’est important à retenir. C’est en tout cas comme ça que nous considèrent la large majorité des mecs. Au mieux, comme un trophée.
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Un jour, le mec le plus beau du lycée est venu me voir. Sans déconner il était canonissime. Woot woot et tout.
Je vais chercher un truc à la cuisine, je reviens, il est (à priori) nu sous mes draps et me fait signe de venir. Il s’est pris un râteau monumental, le deal étant « Ne fais pas croire qu’on a couché ensemble ou je raconte la vraie histoire, on va dire que ça reste entre nous ». Parce que l’objectif, je l’ai su par la suite d’un de ses potes mas je m’en doutais bien, était de se taper les « meilleures » meufs du lycée et qu’il lui manquait sans doute la Manic Pixie Dream Girl (la fille un peu folle) dans sa liste.
Alors il a raté son coup, mais il n’a pas gardé l’affaire pour lui, non. Il a effectivement cherché à faire croire qu’on avait couché ensemble, parce que ça le remontait sur la cote des beaux mecs du coin. CLAIREMENT. C’était un bonus pour lui.
Il a pas été le seul à tenter. Sauf que les victimes de viols peuvent avoir des réactions très très violentes quand on tente de les soumettre, après deux trois épisodes de merde ils ont enfin laissé tomber.
Je faisais plusieurs soirées, à l’époque en plus j’étais vraiment pas si mal, mon corps n’avait pas encore assez ramassé. Je ne payais rien, jamais, ni alcool, ni shit, ni « autres ». Rien. J’ai joué le jeu parce que j’avais pas de thunes mais je me sentais mal, j’ai arrêté assez rapidement de faire la meuf qui « en profite » parce qu’en fait j’en profitais pas du tout.
Malgré ça, on m’a déjà considérée comme un trophée. La meuf qu’on montre, qu’on habille, qu’on maquille, la poupée à « faire chier les potes ». Je l’ai compris sur le tard, bien après. Cette relation a été empreinte d’une violence extrême, il contrôlait tout ce que je faisais, ce que je mangeais, mes finances, mon travail, tout. Fallait pas que le trophée prenne 1kg sinon le trophée bouffait plus.
On était un beau couple, physiquement parlant. Moi, fière et heu voilà, lui fier et dominant. Mais j’étais en réalité en train de me faire dévorer vivante par les fantasmes de grandeur d’un mec fragile qui ne veut pas se l’avouer.
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C’est ça, l’asymétrie des standards relationnels.
Pile, tu perds.
Face, tu perds.
Triste constat, bof.
C’est pas Tinder qu’il faut accuser. C’est pas un truc des « temps modernes », c’est un bête comportement de dominant qui s’est adapté à la technologie. Les applis de rencontres peuvent être de bonnes choses, si les désirs sont raccord. Ça arrive !
Pas triste constat non plus car j’avais fait ma petite enquête au moment d’adopteunmec (2011/2012), et je pense que les choses ont quand même un peu évolué. Les femmes que je connais ont bien compris les règles du jeu, maintenant. Et il y a parfois des hommes complètement corrects de l’autre côté du miroir.
Si j’ai un seul conseil à donner, ce serait aux mecs : STOP
Arrêtez de vous croire supérieurement intelligents car vous avez, pensez-vous, toutes les clés en main. Soyez honnêtes, d’abord avec vous-même. Vous voulez juste baiser ? Arrêtez de faire le grand romantique incompris. On vous repère de loin, on la sent, l’écume aux lèvres. Ça tombe bien, plein de meufs sont là aussi pour la même raison. Alors ayez la décence de ne pas vendre ce que vous ne pouvez offrir. Et si elle dit non, c’est non. Elle n’est pas responsable de ta misère sexuelle, Jean-Incel.
T’es un mec bien ? Tu rames ? Ben demande conseil à tes amies. Pourquoi ça ne marche pas ? Comment faire pour que ça marche mieux ? Y’a aucune honte à avoir, si on peut aider un mec bien à passer de bons moments, tant qu’il est honnête sur ses objectifs, pas de souci.
Faut juste garder à l’esprit cette asymétrie qui fausse totalement les règles du jeu qui, finalement, n’est pas du tout celui que tu crois. C’est juste un jeu de pouvoir pour beaucoup d’hommes.
Et si c’est gratuit, c’est toi le produit.