Heures de réveil : 4h42, 5h36 (chats)

Hier, mon généraliste m’a dit “Pas de bêtise, hein ?” j’ai dit “Mais nooooooooooooon, moi, des bêtises ? Jamais !” 🤭

C’est vrai que ça va pas, genre ma courbe de l’humeur est flat dans le bleu ciel (oui chez moi c’est bleu ciel qui est tout en bas) depuis…longtemps. D’un autre côté j’ai de très bonnes raisons et on l’a vu hier alors on va dire : “ça c’est fait”.

L’Enfant allait mieux hier, il était même très joyeux. J’ai fait le bon vieux chantage au jeu vidéo : si tu te comportes bien, tu pourras jouer au jeu maudit et banni de la maison (Roblox), ticket valable 24h. D’un coup, la vie en milieu scolaire a dû regagner de l’intérêt à ses yeux, je ne sais pas…

Non ?

Ok.

En attendant, j’ai un truc sur le feu.

Je veux savoir d’où vient la meuf à “The Ring”. Je sais que je n’ai pas fini mon tour du monde des creepypastas. En vrai, je pense que je n’ai pas attaqué avec les bonnes modalités et ça m’embête de faire une liste qui va me prendre 6h, mon cerveau prépare autre chose à ce sujet, je ne sais pas encore quoi, on verra bien.

☠️☠️☠️

C’est qui, “la meuf à The Ring”, te demandes-tu si tu débarques ou si tu n’aimes pas plus que ça les histoires d’horreur ?

On va lui trouvé un prénom parce que l’acronyme LMATR est moche. J’ai envie de l’appeler Brigitte mais ça va me rappeler notre président bien aimé.

Après tirage au sort d’un prénom sur magicmaman ce sera Suzie.

Suzie est une femme au teint clair vêtue d’une robe ou d’une blouse blanche tirant sur le vert zombie, elle a de longs cheveux noirs qui lui tombent sur le visage et elle fait flipper sa race parce que ses intentions ne sont pas juste de te taper la bise. Non. Si elle s’approche, c’est ton visage qu’elle veut dévorer.

Elle apparaît dans environs 80% des histoires d’horreur, de fantômes, etc. J’exagère, mais c’est un personnage récurrent dans le domaine, quelque soit le pays d’origine de la légende la concernant. Je l’ai trouvée en Afrique du Sud, au Congo également, dans sa version racisée. Il m’est difficile de dire, concernant les pays d’Afrique, s’il s’agit d’une importation coloniale ou pas, mais je pense que c’est une figure universelle, un peu, quelle que soit son aspect, les effets de surprise et de peur sont les mêmes.

Le ressort dramatique de Suzie c’est que, de loin, on aperçoit une femme en blanc perdue dans le zion. On ne se méfie pas d’une fille perdue, et bien on devrait parce qu’elle mangera ton visage.

Et quand tu résumes comme ça, tu captes mieux le truc.
On ne se méfie pas d’une femme seule perdue sur le bord de la route > On a tendance à vouloir venir en aide à la demoiselle en détresse > On a plus de visage.

“Méfiez vous des femmes”

Voilà qui est intéressant.


👻👻👻

On a dit on se concentre sur Suzie, mais je précise ici que ce ressort horrifique est ultra classique concernant les personnages perçus comme féminins. La femme démoniaque, apparemment inoffensive, tend ses filets et piège les hommes perdus. C’est dans les creepypastas, dans les contes, dans les bouquins et les films d’horreur..

Si t’as pas là un super exemple de “Comment la culture peut propager discretos ses clichés au travers des mythes et légendes” je sais pas comment faire mieux.

Moi, ce qui me surprend aussi, c’est le manque de logique. Elle est obligée de les piéger, et t’en a pas un qui se défend correctement. Elle a donc sans doute des pouvoirs surnaturels qui la rendent hyper forte. Mais alors du coup, elle n’est pas obligée de piéger les hommes, pourquoi elle fait ça ? Qui raconte l’histoire ? Elle pourrait en croiser un et BIM, plus de visage, tu vois ? Mais non, elle se poste au bord de la route et attend que la chance lui sourie. C’est compliqué, comme process, Suzie, compliqué et pas très rentable vu que tu te poses sur de toutes petites routes désertes. Va au bar du coin et tu ne seras pas obligée d’attendre toute la nuit debout dans le froid.

🤷‍♀️

Nan mais c’est vrai, t’as pas une seule histoire où elle tombe sur un mec abusif qui lui colle une patate. Alors qu’ils aiment bien se vanter, on le sait. Du coup si il y avait un seul homme au monde qui a collé une patate à un fantôme, on le saurait, oh oui, on le saurait.

Je veux bien, la sidération, mais c’est pas LA réaction universelle à une agression. Perso, je colle des mandales s’il le faut, j’ai découvert ça lors d’une tentative de heu “agression”. Je me souviendrai toujours de son visage stupéfait quand sa tête a heurté le mur. C’était presque beau, si on oublie le contexte.

Bref.


🎱🎱🎱

J’ai regardé le système de classification Aarne-Thompson pour voir si ça pourrait m’aider. Le ATU (le dernier en date) a pour principe de rassembler des contes et légendes folkloriques par thématiques.

Par exemple, l’intitulé “La Souris (Chatte, Grenouille, etc.) comme fiancée” va représenter la Princesse Grenouille et toutes les femmes transformées en animaux par un sortilège ou une malédiction.

“Les associés du système à chaque conte de fées, ou chaque épisode d’un conte de fées, un « genre d’histoire » identifiés par un numéro. La numérotation est basée sur le schéma général suivant:

Histoires d’animaux
Histoires ordinaires
Histoires de magie
Histoires religieuses
Histoires étiologiques
romantique Histoires
Histoires d’ogre stupide
Facezie et anecdotes
Histoires de fous
Histoires de couples mariés
Histoires de femmes
Les histoires d’un homme intelligent / stupide chanceux / malchanceux
Histoires de clercs et ordres religieux
Histoires de mensonges
Histoires basées sur une formule
Histoires cumulatifs
Les histoires de capture
Histoires non classés (Narrationes Lubricae)

“‘Dans une histoire, vous pouvez être associé à plusieurs numéros dans le cas, il peut être considéré comme une variante des types les plus fondamentaux, ou possède des éléments de différents types. Par exemple, Cendrillon (Dans la version de Charles Perrault) Comprennent les raisons suivantes: S31, cruelle marâtre; F311, bonne fée; D813, magie reçu par la fée; D1050, vêtements obtenus par magie; F861.4.3, citrouille transformée en une voiture; D411.6.1, transformation souris en cheval; N711.6, Prince voit l’héroïne à la balle et tombe amoureux; C761.3, Tabou: arrêter la balle trop long; H36.1, identification obtenue en mesurant une chaussure; F823.2, pantoufle de verre; L162, héroïne de classe inférieure épouse le prince.”
https://boowiki.info/art/theorie-du-conte-de-fees/aarne-thompson.html

On a ici une histoire qui part de la duperie, une victime masculine d’un spectre qui va finir sans visage et sans vie. Ces histoires ne sont pas très élaborées et suivent plus ou moins ce schéma.

…et c’est assez compliqué de ne pas penser à l’archétype de la femme fatale ou démoniaque à la Jung.

…et les allusions à la pédocriminalité, alors ?

🍉🍉🍉

Wait…what ?

Bah ouais. Jung. L’archétype est grille de lecture limitée, controversée, mais assez intéressante à envisager dans le cas présent (parce qu’on ne soigne personne avec). On a ici clairement l’image de la succube, la femme séductrice qui trompe, qui ment pour attirer sa victime et la dévorer.

Selon cet archétype, Suzie serait “un esprit libre, une femme forte qui sait ce qu’elle veut, créative, curieuse, sans inhibitions, qui est belle, charmante…”
Ah merde. Suzie est pas super super opé niveau beauté, c’est pour ça qu’elle cache son horrible visage sous ses cheveux. On va dire qu’elle a le cheveu soyeux.

Mais sinon, ça colle quand même pas mal avec l’idée du piège si on se dispense d’une partie de la fiche technique de Suzie.

J’évoque cet archétype car il est assez intéressant à observer. L’idée d’un homme victime, piégé, est utile au patriarcat. Il dit “attention, tu vas te faire dévorer tout cru si tu ne réfléchis pas à ce que tu fais” et entretient cette idée qu’une femme est forcément malveillante ou dans la duplicité. C’est normal, on est faibles physiquement, hein, il ne nous reste que le mensonge pour subvenir à nos besoins. C’était du sarcasme, vi.

Alors oui, un archétype n’est pas que négatif blablabla mettre de l’eau dans son vin blabla quelle horreur, pourquoi pas des glaçons dans mon café tant qu’on y est.

J’ai cherché dans Google “Femme fatale séductrice manipulatrice” et je tombe sur…
– un site mascu
– un site qui s’appelle “la cause des hommes”
– un site qui s’appelle “jerecuperemonex”

Y’a vraiment un site qui s’appelle jerecuperemonexpointcom le monde est décidément un endroit merveilleux.

Puis merde, hein, l’image de la femme fatale on sait ce à quoi ça correspond, non ? Voilà.


⭐⭐⭐

Les archétypes mythologiques sont également à évoquer (Vogler/Campbell) ainsi que le travail de Propp sur la catégorisation narrative. On va pas passer mille ans dessus mais c’est intéressant à citer parce que ça m’a occupée un bon moment.

Notre problème principal est que les creepypastas ne répondent pas aux même normes que les contes. On a bien l’archétype de la femme-succube qui piège sa victime, mais on a rien d’autre.

“Je roulais en bagnole, j’ai du une Dame Blanche, elle m’a mangé le visage”
T’as pas d’objectif, pas vraiment d’histoire, pas non plus de conclusion. Le drame peut se jouer en 16 mots dans n’importe quelle langue.

On est même pas sur de la proto-légende, ici. On est sur de l’histoire courte, de celles qu’on se raconte pour se faire peur le soir en colo. On ne sait quasiment jamais d’où vient le spectre tueur, d’ailleurs. Elle est juste là, à attendre passivement sa victime.

Même dans le film “The Ring” les informations sont super limitées. On connaît le contexte, on sait comment appeler la malédiction mais on ne sait pas vraiment qui est Suzie. Elle est une humaine qui s’est suicidée avec une histoire de revanche fantomesque des plus banales. On appelle la malédiction en regardant une cassette vidéo (Si, si, les cassettes vidéo, souviens-toi) et c’est ça qui est important, dans le film.

Les histoires de fantômes revanchardes, je veux dire, c’est comme les plastifieuses quand tu es instit : un incontournable. Si le film a autant fonctionné c’est surtout grâce à l’effet de terreur provoqué par la suggestion du spectre ou son apparition. Le coup de la malédiction qui se transmet via une cassette VHS, c’était ça, qui était intéressant. Et les longs cheveux noirs devant le visage.

J’ai vu The Ring version japonaise et version étazunienne, il y en a même un des deux que j’ai vu deux fois, et j’ai dû aller chez Wikipedia pour me rappeler que Suzie était un fantôme revanchard.


👻👻👻

Mais son aspect est gravé sur ma rétine. La robe blanche informe, le dos voûté, les cheveux noirs. Une entité sans forme, sans poitrine ni fesses, qui avance lentement (ou très vite quand tu regardes ailleurs) devant sa cible déjà foutue. Si tu dis “mais si, la meuf à The Ring” tu auras sans doute cette image en tête.

Qu’est-ce qui nous frappe dans cette image ?
Le fait qu’elle ait un physique prépubère, peut-être. Dans sa robe blanche qui tranche bien sur le fond noir, dans tous les sens du terme. Je l’ai évoqué dans un billet précédent mais je suis convaincue que cet aspect répond aussi à une logique utilitaire : on est dans l’obscurité, si ton fantôme est en noir sur noir, personne n’a peur parce que personne ne le voit. La robe blanche a un double avantage : elle est visible, permet de faire voir les cheveux noirs, elle évoque l’hôpital ou une jeune mariée de dos de loin, elle a une apparence fragile, presque enfantine.

Suzie en tailleur-escarpins c’est pas la même histoire, tu vois ?
(La version escarpins c’est Madam Koi Koi, présente au Ghana, en Tanzanie et en Afrique du Sud)(Oui elle te mangera aussi le visage tkt)
Je me dis qu’on est là dans une contradiction terrible entre l’image de la succube qui piège et l’image de la pauvre fille perdue dans la nuit. Elle est l’une et l’autre et on y voit ce qu’on y projette.

C’est peut-être ça qui fait, finalement, son quasi-universalisme. On ne sait pas si il s’agit d’une femme ou d’une enfant. Les deux n’éveillent de toutes façons pas la méfiance de la victime.

Madame Koi Koi

🍏🍏🍏

Et si l’histoire n’avait simplement pas de fin ? Et si c’était parfaitement volontaire que de raconter l’histoire en 16 mots ?

L’avantage d’une histoire courte à fin ouverte, c’est que ton histoire peut être relayée facilement. La fin ouverte est un grand classique du roman d’horreur ou de suspense. “Et si…?”

Et si c’était toi, un soir, en voiture, sur une petite route de campagne ?

Si on parvient à exterminer le fantôme, on tue aussi la viralité de l’histoire. Il est nécessaire que Suzie survive et recommence à tuer, sinon il s’agit d’une banale histoire de fantôme méchant. Je ne sais pas si tu as remarqué, mais bien souvent les histoires de Suzie se déroulent dans un lieu non identifié. Pour la même raison. L’histoire doit être adaptable.

Le principe d’une creepypasta c’est le copier/coller et la viralité. Celle de la Dame Blanche a donné lieu à un milliard de déclinaisons. J’ai bien sûr lu des creepypastas hyper élaborées, situées dans le temps et l’espace avec beaucoup de précisions. Ces histoires concernent surtout des lieux hantés ou possédés, il est nécessaire de les situer, de préférence en Sibérie, car ça contribue au récit : on a toustes une idée de la Sibérie et de la Russie en général, ce savant mélange de préjugés et d’aprioris permet de poser un décor en quelques mots.

Si je commence par “Vladivostok, 1959” ça sera pas la même que si je dis “Mantes-La-Jolie, 2014”.

On a une histoire sans lieu, sans explication, sans fin. Du pur terreau à cauchemars. Si elle est nulle part, elle est ptet sous mon lit. Si c’est personne ça peut être n’importe qui.

Bon.

https://www.deviantart.com/the-general-moe/art/Sadako-918743807

🍀🍀🍀

Alors c’est un mini-conte moral, comme le Père Fouettard.
“Attention ! Ne mets pas tes mains sur la porte, tu risques de te faire pincer très fort.”-style.

Et là, en fait, ça colle.
“Attention aux inconnues, si ça se trouve elles vont manger ton visage”
“Méfie-toi des femmes qui semblent sans défense, elles cherchent à te duper”

On prévient ici les hommes qu’une femme n’est pas ce qu’elle veut faire croire. Qu’il faut se méfier de ces êtres étranges et non rationnels (par essence) qui possèdent des pouvoirs surnaturels et qui ont juste envie de te faire du mal.

Si on réduit l’histoire à sa morale, on arrive au moment où on prend un virage féministe dans le paragraphe suivant.

https://soranews24.com/2022/03/09/sadako-now-has-her-own-youtube-channel-hopes-to-upload-videos-about-her-daily-life/

🍎🍎🍎

On l’a vu dans un billet précédent, dans les creepypastas, les femmes ont une place de choix.

Je n’ai pas scoré dans les contes traditionnels mais tu auras sans doute remarqué que le héros est un homme 99% du temps. Par défaut, c’est un homme qui parle et son antagoniste sera (peut-être) une femme maléfique.

Le conte a une utilité sociale : transmettre la culture, les valeurs, donner des leçons de vie et de morale. La creepypasta c’est un peu un “conte express”. On ne s’embarrasse pas de mille ans à dos d’âne dans les champs et sur les collines, on mange le visage à la quatrième ligne.

Le déroulé et la narration sont importants et pourtant, ça fonctionne parfaitement en quelques lignes dans notre cas. On te délivre la morale en même temps que l’histoire, tu n’as même pas à réfléchir un petit peu.

La différence majeure est que le conte se termine en général “proprement”. Il y a une vraie résolution de l’histoire et une fin qui règle tous les problèmes d’une manière ou d’une autre. Là, on appuie juste sur repeat. LaFâme ne meurt pas.

Dans tous les cas, le fonctionnement est le même : tu écoutes Serge le Lapin et tu ne colles pas tes doigts dans les portes du métro.


🍄🍄🍄

“Les femmes sont dangereuses et imprévisible, méfie-toi d’elles”

Je me demande combien d’auto-stoppeuses habillées en blanc ont pâti de cette petite maxime.

Mais c’est le message.
Si tu vois un autre message aux histoires de femmes qui mangent le visage des gens, je prends. Si tu connais un Mec à The Ring, tu me dis aussi. J’en ai lu, pourtant, et pas qu’un peu, des contes et des creepypastas. Je ne retrouve pas le contre-achétype du mec en robe blanche aux cheveux noirs devant la gueule.

J’ai du monstre, du cryptide, j’ai même le Diable. On a des histoires de duperie, bien sûr, des histoires de fantômes, mille scénarii mais pas de Mec à la The Ring. On va l’appeler Gilles.

Où est Gilles ?
(Oui, je sais, dans mon cul, merci)

Je ne dis pas que c’est sexis…ah si, attends. Ouais, mais ouais, c’est sexiste et ultra binaire en fait. Femme-victime/femme-bourreau, pas vraiment de nuances là dedans. L’Homme agit, la Femme existe. Blablabla.

C’est ce qu’on nous vend dans les films, les livres, les chansons et tout ça.
Et dans les contes, la Belle épouse la Bête après une longue séquestration, Blanche-neige fait le ménage pour les nains, Cendrillon repasse les cols de chemise…

https://www.deviantart.com/paleriderz/art/Sadako-Yamamura-846733303

🥝🥝🥝

Oui alors du coup on fait quoi ?

Je ne sais pas précisément ce que TU vas faire, mais moi je vais aller me refaire un café, traîner un peu et continuer de lire des creepyastas.
Je suis fascinée de voir ce qu’on peut produire comme culture 2.0 . De quelle manière les morales sont-elles calquées sur les standards des contes classiques ? Comment raconter, encore, après des milliers d’années de contes ? Qu’est-ce qu’on prend, qu’est-ce qu’on réutilise, qu’est-ce qu’on met de côté ?

Par ailleurs, j’ai vraiment vu du contenu de super bonne qualité. C’est évidemment souvent en anglais, oui, mais il y a pas mal de traductions disponibles ici et là. Le format “mini-nouvelle d’horreur” est très intéressant et il y a des nattareurices de grand talent.

Evidemment, on parle ici d’UN archétype de la creepypasta.
Je propose aussi : le Newbie lors de son Premier Jour de Travail dans un Cimetière, l’Ancien GI Joe Ninja, l’Exploratrice Badass qui meurt quand même connement, la Fille Fragile sans Défense en Détresse, la Maman, le Copain Idiot qui te mène à ta perte, le Scientifique Congelé sans Ethique, le Random Dude Random, la Tsundere qui savait se Battre Depuis le Début.

Oui y’a en gros 3 types de personnages féminins dans les creepypastas. La nulle, la folle, la violente. J’aurais pu m’économiser beaucoup de temps en disant ça dès le début mais j’avais envie d’écrire un peu.

On se dit donc à la prochaine fois, j’ai pas fini mes histoires sur la thématique, le sujet est infini. Je me tâte pour faire de la creepypasta humoristique d’ailleurs, ça infuse gentiment.